CHRONIQUE
La Tunisie a besoin de réalisme et non de discours creux
La Tunisie est de moins en moins un pays où il fait bon vivre. Tel est le verdict dévoilé cette semaine par le classement des « Meilleurs pays » établi annuellement par U.S News & World Report et la Wharton School. Une rétrogradation qui résume à elle seule le pourrissement de l’économie et le catabolisme de la société. Au-delà des chiffres globaux, son tourisme pauvre, rapporte peu de bénéfices, son industrie n’en finit pas de décliner et son système éducatif n’est guère en mesure d’aligner une université parmi les 1000 meilleures mondiales. Le pays a perdu confiance dans son avenir et a cessé d’investir. Il s’endette pour continuer à brûler de l’essence à un prix digne des pays gros producteurs de pétrole et ses politiques n’en finissent pas de se complaire dans les discours creux et les promesses touche-à-tout…